Nous regroupons sur cette page tout ce qui concerne cette commune.
Actualités
Conférence du 12 octobre 2018
sur la richesse patrimoniale
de 6 familles de papillons de jour.
Focus sur la commune de Saint-Martin-la-Porte
Avec l'agréable participation d'un adjoint au maire, d'un conseiller municipal, de Maurienne TV et de l'hebdomadaire La Maurienne.
Maurienne TV va mettre la bande son de la conférence sur son site internet.
Présentation de la commune,
avec les communes limitrophes,
les points de repères et quelques altitudes.
Le quadrillage utilisé est :
WGS84 (World Geographic System de 1984)
en UTM (Unité terrestre de Mercator)
Carrés de 1km de côté,
Utilisé car bien représenté sur les cartes IGN et italiennes
Résultat spécifique à la commune de Saint-Martin-la-Porte, de 1985 à 2018 :
Nombre d'espèces et d'observation (entre parenthèses) par carré d'1 km de côté,
801 données; 113 espèces
66,08% des espèces de Maurienne,
44,66 % des espèces françaises,
20,55 % des espèces européennes.
Nous avons réparti la commune en différentes zone :
En gris clair, les roches; C'est le massif des Encombres,
En jaune, l'habitat humain (hameaux), le bocage, les zones agricole et artisanale, les bois de feuillus, etc.
En vert foncé la forêt, avec en altitude un aspect bocager,
En bleu les alpages et les pelouses alpines,
En vert clair, la zone steppique.
Seules les zones gris moyen (carrière) et foncé (zone de transit) ne sont pas traitées en particulier.
Les roches (Massif des Encombres)
C'est le "royaume" des moirés (Genre Erebia).
13 espèces (sur les 22 qui vivent en Maurienne) ont été observés à Saint Martin la Porte.
Pas aisés à déterminer, ils doivent leur grande représentation à l'histoire géologique récente des Alpes.
En effet les périodes glaciaires et interglaciaires ont fragmentés les populations, fait évoluer différemment celles-ci en espèces différentes les unes des autres, même si elles peuvent beaucoup se ressembler.
Les papillons de la zone d'habitat humain (hameaux), du bocage, des zones agricole et artisanale, des bois de feuillus sont souvent peu notés et peuvent parfois sembler rares.
Les orées des bois et les haies attirent beaucoup le tircis (Pararge aegeria).
Certaines espèces sont toutefois discrètes.
Les lieux boisés sont favorables à des espèces comme le morio (Vanessa atalanta) ou le myrtil (Maniola jurtina) qui se trouvent souvent en lisière.
Les espèces d'alpages et de pelouses alpines ont également leurs particularités et ne sont pas obligatoirement visibles dans les autres milieux.
La présence d'animaux domestiques
permet d'entretenir les alpages.
La manière dont les troupeaux sont conduits influe
d'une manière importante sur la qualité de la végétation,
et par conséquent la présence des espèces de papillons.
La zone steppique a des conditions particulières.
De nombreuses espèces ne peuvent pas y vivre.
Par contre d'autres espèces comme l'agreste (Hipparchia semele) les apprécient.
Nous présentons, ici, des espèces qui vont être communes en vivant un peu dans n'importe quel milieu, ou dont le milieu est fréquent.
La configuration de la commune fait qu'elle représente un bon endroit (alpages) pour observer la migration des papillons, du sud vers le nord.
Parmi les migrateurs (qui se reconnaissent à leur vol direct et souvent près de la terre) se trouvent la belle dame (Vanessa cardui) et la piéride du chou (Pieris brassicae).
Bilan des prospections de 6 familles de papillons
Sur la commune de Saint-Martin-la-Porte (F-73258)
de 1985 à 2018.
La Dauphinelle s’est engagée à partir de 2013 dans un recensement complémentaire de 6 familles de papillons de jour (Hesperidae; Papilionidae; Lycaenidae; Riodoniidae; Pieridae; Nymphalidae) de la vallée de la Maurienne et de la vallée de Suse et du val Sangone (Italie).
Ce recensement des espèces a été organisé en fonction de ce qui était déjà connu. Le complément a fait l’objet d’une prospection dans le temps (périodes de 10 jours de mars à octobre) et dans l’espace (données les plus précises possibles et carroyage de 5 X 5 km pour les restitutions).
L’ensemble de ce travail (en cours de finition) a pu être réalisé, entre autres, avec le concours de Michel Savourey, lépidoptériste renommé habitant Saint Jean de Maurienne.
Ainsi, ont participé à cet inventaire, de 1985 à 2018, par ordre alphabétique,
Mesdames et Messieurs Gilles Besnard, Sylvie Besnard, Corinne Borot, Sylvain Delmas, Monique/Claudie Desjacquot, Chris Gunst Horn, Favre-Nicolin, Amélie Meeus, Guido Meeus, Sylvie Ries, Jean Rocton, Michel Savourey.
Qu’ils en soient, ici, remerciés.
Ce bilan est un point zéro que nous avons séparé en deux périodes 1985-2000 et 2001-2018. Les tableaux suivants présentent chaque espèce par son nom scientifique, son nom commun, le nombre d’observation dans chacune des deux périodes.
Il serait intéressant, en complément, de chercher, en 2019 et 2020, à revoir les espèces observées de 1985 à 2000, et non revue ensuite.
Que cette étude permette de suivre l’évolution des espèces sur cette commune dans les décennies à venir. Qu’elle contribue à mieux réagir pour la conservation de la nature.
Guido Meeus
Administrateur de la Dauphinelle,
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