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27 mars 2020
Grenoble, l'Île Verte, AM, confinée chez elle comme il se doit, observe depuis sa fenêtre, sur le bâtiment en face, un pic épeiche...
Qu'est-il venu faire sur ce rebord de fenêtre ?Chercher des graines...
A noter qu'à un moment donné un mâle de moineau domestique passe sur un support de la jardinière.
Même en ville et en période de confinement, la nature est autour de nous. Bonnes observations
14 mars 2020
Le Premier Villard de Saint-Alban-des-Villards.
Beau temps, un peu frais.
Un habitant taille ses arbres fruitiers.
Il entretien son patrimoine naturel. Il en récoltera les fruits.
Il permettra aussi à tout un peuple de vivre : plantes, insectes, oiseaux, champignons vivant dans le verger.
Sur le chemin une femelle de syrphe (Diptère) vient se nourrir auprès d'une véronique à feuilles de lierre.
Le printemps s'approche.
12 mars 2020
Balai étrange de deux mésanges à longue queue sur un "nid" de processionnaires du pin...
Il est couramment dit que le nid des mésanges à longue queue est formé de mousses, de lichens, de crins et de toiles d’araignées.
Deux adhérents de La Dauphinelle sont, là, en train de prendre des fils de soie tissés par les chenilles de processionnaires du pin. une des photos montre qu'un des oiseaux est en train de tirer un fil.
Cela nous a fait retrouver une photo d'un de ces nids si particuliers de mésanges à longue queue.
6 mars 2020
Des adhérents de La Dauphinelle et de la LPO d'Aussois, ont le plaisir de découvrir à leur mangeoire des sizerins flammés.
Jolie surprise agréable à partager. Remerciements.
3 mars 2020
Coup de neige de début mars qui chamboule la vie montagnarde...
Nous voici à Orelle...
... pour observer si les accenteurs alpins sont descendus à la recherche de nourriture.
Nous ne serons pas déçus au hameau de Noirey d'en rencontrer deux cherchant de quoi se nourrir.
Un peu plus loin, vers Fusine, le printemps s'invite sous forme de floraisons printanières... (Anthropomorphisme avéré, avez-vous déjà vu un printemps s'inviter ?)
Le cornouiller mâle (Cornus mas) fleurit avant sa feuillaison.
Il est facile à reconnaitre avec ses nombreuses fleurs jaune d'or qui sont très visibles de loin.
Celles des saules sont beaucoup plus pâles et forment des inflorescences ovoïdes.
Le noisetier (Corylus avellana) fleurit aussi à cette période. Ses inflrescences mâles (à gauche) sont très visibles, tandis que les fleurs femelles qui donneront les noisettes si appréciées par les humains... et les balanins, sont petites (guère plus grosses qu'un bourgeon) et discrètes (ci-dessus et dessous).
A Fusine, sur un muret en pierre quelques plantes se développent grâce à la neige fondante. Ce sont des mousses, des bryophytes qui n'ont ni racine, ni tige, ni feuilles. Ce groupe de végétaux est apparu parmi les premiers sur la terre ferme, il y a 440 millions d'années et a survécu à toutes les transformations que la Terre a connu (dont 5 extinctions de masse) grâce à sa capacité, même très sèches, de se redévelopper avec un peu d'eau. Ce phénomène se nomme la reviviscence.
N'étant pas bryologues, nous ne vous en dirons pas plus sur ces trois superbes espèces ci-dessous... Juste le plaisir de voir la beauté de ces plantes.
Mais sur le mur, une plante à fleurs s'est installée et offre ses fleurs aux pollinisateurs pour qu'ils emmènent le pollen de l'une à l'autre...
La véronique à feuilles de lierre (Veronica hederifolia) étale ses rameaux et feuilles remplies de soies.
Le terme de poils très courrament employé ne devrait s'appliquer qu'aux vertébrés dont c'est une des caractéristiques.
2 mars 2020
La journée de prospection de Saint-Rémy-de-Maurienne a été placée d'abord sous le domaine de la flore, puis celui de la forêt riveraine de l'Arc, la ripisylve.
Pour la flore ce n'était pas les grandes et grosses espèces bien visibles, mais celles dont on ne fait pas attention sur les terrains délaissés, les prairies naturelles.
Il nous a fallu nous mettre à genoux, sortir les loupes et y regarder de plus près ces plantes auxquelles on ne fait jamais attention mais qui sont très communes... et très belles à voir.
En voici, ci-dessous, quelques unes, toutes trois de la famille des Brassicacées (anciennement crucifères) :
La structure en croix de la fleur ce ces trois espèces les réunit dans la même famille. Il faudra regarder la forme des pétales (divisés en deux pour la drave de printemps) ou la forme des fruits (allongés pour la cardamine et en cœur pour le tabouret), ainsi que la forme des feuilles pour les distinguées.
Au creux d'une piste, dans un endroit ensoleillé, des gendarmes (Pyrrhocoris apterus) prennent la chaleur des rayons printaniers...
Nous sommes, ensuite, passés au lagunage où malheureusement les renouées asiatiques se développent énormément comme le montrent ces deux photos de 2019. Elle commence aussi à envahir le cours d'eau où était passé le castor... et qui n'y est plus revenu depuis l'année dernière (cours d'eau trop petit ? Travaux dérangeants ?).
Nous avons été ensuite dans la ripisylve, la forêt riveraine des cours d'eau qui est bien développée à Saint Rémy. Ces forêts se restreignent et il est important pour la biodiversité de les conserver.
Les dernières tempêtes ont cassé et fait tomber des arbres. Il y a des promeneurs et il faut assurer leur sécurité, mais pourquoi couper un arbre (ci-dessous) qui s'est cassé et qui un peu éloigné du sentier ?
l pourrait accueillir de nombreuses espèces d'insectes et de champignons, ainsi que leurs prédateurs. A lui seul il est un nouveau micro-milieu important pour des espèces qui pour certaines d'entre elles peuvent être rares car vivant dans des endroits très particuliers comme cet arbre cassé, vivant encore et se dégradant petit à petit.
Ne vaudrait-il pas mieux mettre un périmètre de protection pour le laisser tranquille... Encore faudrait-il avoir idée de la richesse biologique et patrimoniale qu'il représente.
Et, en cet fin d'hiver ressemblant fortement à un début de printemps, une jeune reine de bourdon (probablement Bombus aff. terrestris) cherche nourriture sur les châtons de saules et de peupliers, puis un site de nidification pour y installer sa colonie. C'est l'une des 987 espèces d'Apidae, la famille des abeilles domestiques, mais on en parle beaucoup moins... Elle ne rapporte rien aux humains.
Janvier-février 2020
Un peu partout en Maurienne et Saint Béron, TL et IG nous rapportent quelques belles photos d'oiseaux. Voici de haut en bas, un accenteur mouchet, puis une mésange nonnette qui hésite, s'envole et va rejoindre une mésange charbonnière.
22 février 2020
Projet Biodiversité de la Maurienne à Montricher-Albanne,
et en particulier près d'Albanne...
De la neige, mais pas tant que cela...
... et trois oiseaux qui vont nous offrir d'agréables moments.
Belle journée à voir la vie des espèces qui nous entourent...
Un trou, tout rond dans un mélèze...
Puis un second trou, tout rond également, dans le même mélèze...
Et, puis, un amas de cônes de mélèze, frais, marron clair au pied d'un autre mélèze...
S'approcher de l'arbre; Chercher d'autres indices...
Et, coincé dans l'écorce le dernier cône où le pic épeiche a puisé sa nourriture...
... Les graines et les bourgeons sont des réserves d'énergie des plantes.
Ce sont des sources de nourritures pour bon nombre d'animaux.
16 février 2020
En sortie de La Dauphinelle, nous voyons une douzaine de buses variables chercher des thermiques pour s'élever facilement et prendre le chemin du retour de migration vers le nord...
Nous sommes en entrée de vallée de Maurienne : Aiton, Val d'Arc et Bonvillaret.
C'est aussi le début des floraisons :
Les voici ci-dessous.
10 février 2020
Il y a d'abord une buse variable jonchée sur un support venue surveiller si une proie pouvait se présenter. Moment "magique" d'observation d'un rapace commun mais impressionnant de beauté.
De Montaimont (commune nouvelle de Saint-François-Lonchamp regroupant cette commune à celles de Montgellafrey et de Montaimont), nous avons reçu d'une nos adhérentes de superbes photos d'oiseaux venus dans son jardin.
Après la buse variable, viennent de petits oiseaux : pinsons des arbres, mésanges charbonnières et mésanges bleues...
Puis un épervier d'Europe heurte la vitre.
Cela arrive de temps à autres, lorsque l'oiseau est trompé par la vision qu'il a du ciel dans la vitre.
Il peut aussi y voir un autre oiseau (son propre reflet) et le prendre pour un concurrent qu'il faut faire déguerpir...
Un peu sonné, l'oiseau se remets peu à peu de son choc.
Il s'envolera bientôt, après s'être laissé admiré et photographié...
8 février 2020
Une sortie de La Fourmilière réalisée par Christophe, accompagnateur en Montagne et Sylvie et Guido de La Dauphinelle. 7 adhérents de La Fourmilière avaient pu venir.
En effet, nous avions prévu cette sortie samedi 1er février, mais le temps incertain, puis pluvieux et une trachéite nous l'avait fait reporté... perdant trois familles parties à un mariage et une autre avec des enfants malades le 8 février.
Au Col du Chaussy, ce samedi, le soleil est présent malgré les nuages mouronneux qui annoncent un changement de temps.
Après déjeuner, du chalet du Méléze, un groupe ira au sommet, 300m plus haut, pendant que les autres profiteront du paysage et de quelques petits oiseaux (mésanges huppée et noire et roitelet huppé) qui passent de branches en branches dans les pins sylvestres et les épicéas.
Ci-dessus la partie nord du Massif de Belledonne vu du Chalet du Mélèze. En-dessous de superbes vieux pins sylvestres.
Les grandes sources de nourriture pour les oiseaux et les mammifères herbivores hivernant en montagne se trouvent soit dans les graines, soit dans les bourgeons comme celui ci-dessous, caractéristique de l'érable sycomore. Protégé par des écailles vertes, bordées de brun, et poilues, elles renferment l'énergie nécessaire pour développer, au printemps, une prolongation de la tige.
A noter qu'il y a, de chaque côté du bourgeon terminal, un bourgeon latéral qui développera une tige secondaire opposée à celle du bourgeon latéral situé de l'autre côté. Les feuilles, comme les branches des érables sont dites opposées.
Quant aux animaux prédateurs, ils sont en quettent de nourriture. Suivant l'espèce, il leur faut des proies vivantes ou mortes.
Nous avons eu la chance d'avoir vu une buse variable et deux aigles venus prendre des ascendances pour s'élever et aller plus loin. L'un d'eux a festonner. C'est à dire qu'il a replier ses ailes se laissant chuter dans le ciel, puis les a rouvertes, retrouvant l'ascendance. Le faisant plusieurs fois, cette pratique montrant son territoire se nomme un feston.
27 janvier 2020
Le projet de recensement de la biodiversité de la Maurienne fait son chemin, tranquillement, au fil des rencontres.
Ainsi, François, le 29 mars 2018 a pris en photo ce superbe grosbec casse-noyau.
Il nous permet d'actualiser la fiche de cet oiseau en ajoutant une nouvelle commune où cet oiseau vient hiverner en Maurienne.
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Ce qui est intéressant dans cette élaboration participative de la connaissance des espèces qui vivent autour de nous, est qu'au fur et à mesure nous actualisons nos connaissances.
Ainsi, pour moi, le grosbec casse-noyau ne venait en Maurienne qu'en début de vallée. Reprenant la carte, je m'aperçois qu'il est partout en hiver, mais toujours ne petit nombre.
GM
5 janvier 2020
Bessans
Nous continuons nos inventaires (en hiver principalement sur les oiseaux) en allant à Bessans, par le service de bus de la communauté de communes de Haute-Maurienne Vanoise qui nous évite de prendre la voiture.
Au Villaron, nous allons voir un oiseau dont nous avons que peu de données, le sizerin flammé.
Parmi quelques mésanges boréales, bleues et charbonnières, trois sizerins flammés (un mâle et deux jeunes ou femelles) vont se nourrir des inflorescences de bouleaux verruqueux. Là encore nous apportons une nouvelle commune où cette espèce est présente. Fiche sur le sizerin flammé à suivre ICI.
4 janvier 2020
Des mauriennais nous ont donné une information surprenante...
Le long de la RD 1006 entre La Praz et Le Freney, ils croisent dans leurs phares un renard argenté !
Un renard argenté peut être un renard roux qui est très gris. Dans les phares d'une voiture, il peut paraitre argenté.
Un renard argenté peut aussi être, une espèce qui s'étend en France depuis la Grèce et les Alpes dinariques, le chacal doré.
Pour en être sur, il faut avoir des informations complémentaires, agrémentées de photographies, de traces...
Voici le tableau permettant de distinguer loup, chacal doré et renard.
30 décembre 2019
Bonvillaret
L'inventaire de la biodiversité de la Mau-rienne continue et nous cherchons à compléter nos connaissances aux extrémités de la vallée.
Nous prospectons à Aiton et à Bonvillaret. Sur cette dernière commune nous allons au plus haut au hameau des Combes (910m d'altitude).
Si nous observons, sur Aiton, des pinsons des arbres et des pinsons du Nord, des étourneaux sansonnet, etc., nous allons trouver aux Combes un oiseau que nous n'avons vu qu'en hiver : le grosbec casse-noyau.
Nous avons ajouter une nouvelle donnée et une nouvelle commune à cette espèce que vous pouvez découvrir ICI.
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